Attaque au couteau à la Préfecture de Police à Paris
La tuerie de la préfecture de police de Paris est une attaque au couteau survenue dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris dans l'après-midi du 3 octobre 2019 et ayant fait quatre morts et un blessé parmi les employés de cette administration.
Déroulement des faits :
Quatre fonctionnaires de police ont été tués et une femme grièvement blessée lors d'une agression à l’aide d'un couteau de cuisine en céramique, perpétrée le 3 octobre 2019, dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris, par un homme armé d’un couteau.
L’attaque s’est produite à 12 h 53 à l'intérieur des locaux de la préfecture, ensemble de bâtiments situé sur l'Île de la Cité, dans le centre historique de la capitale et qui regroupe les principales directions de la police parisienne, à l'exception de la police judiciaire située dans le palais de justice de Paris.
Il a été intercepté et touché mortellement à la tête après sommations, par un policier stagiaire de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) dans la cour de la préfecture à 13 h.
Victimes :
Outre l'assassin, quatre personnes sont tuées :
- deux policiers, un agent administratif de la direction du renseignement de la préfecture de police et une policière de la direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSAP). La femme blessée travaille à la direction des ressources humaines.
Le terroriste :
L'assaillant présumé abattu s'appelle Mickaël Harpon. Né à Fort-de-France (Martinique) en 1974. Plusieurs personnes auditionnées par les policiers ont indiqué que Mickaël Harpon avait légitimé les attentats de 2015 à Paris.
En outre, le tueur s’était converti à l’islam en 2008 selon une source proche de l’enquête citée par BFMTV, et non depuis seulement 18 mois. avant son attaque et fréquentait la mosquée de la Fauconnière, à Gonesse.
Adjoint administratif de catégorie C depuis 2003, spécialisé dans la maintenance informatique, il travaillait à la préfecture de police depuis plus de quinze ans.
Il était habilité « Secret Défense », la plus haute au sein de la police. Son travail consistait à travailler sur les systèmes d'information.
L'épouse du suspect, Ilham Eddibes, est placée en garde à vue et son domicile situé dans la commune de Gonesse (Val-d'Oise) a été perquisitionné par les enquêteurs.
Les deux membres du couple sont porteurs d'un léger handicap de surdité. En garde à vue, elle évoque que son mari a « entendu des voix » la nuit précédent l'attaque et qu'il « était incohérent ».
Un voisin du domicile du tueur indique aux enquêteurs que celui-ci a crié « Allahu akbar » à deux reprises la nuit précédant les meurtres.
L'assaillant avait fait l'objet d'un signalement après l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015.
Les enquêteurs pensent que l'assaillant a pu bénéficier de complicités ou avoir établi un contact avec une organisation terroriste.
Suites judiciaires :
Une enquête a été ouverte pour assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste, tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Les investigations ont été confiées par le parquet national antiterroriste (PNAT) à la brigade criminelle de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), la sous-direction anti-terroriste de la division centrale de la police judiciaire et la DGSI en co-saisine.
(Source : wikipédia)
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