Les oubliés de la Nation
Soutenons la proposition de modification de la loi d’attribution de la Mention « Mort au service de la Nation » déposée par Christophe NAEGELEN député de la nation en vue de la reconnaissance des décès de militaires ou gendarmes décédés en exercice opérationnel.
Ces militaires sont décédés en exercice de préparation opérationnelle et pourtant ils n’ont pas été reconnu « Mort au service de la nation ».
Ce sont les oubliés de la nation !
ILS SONT MORTS POUR LA NATION !
Et pourtant leur nom ne sera jamais gravé sur le fronton du monument aux Morts de leur commune.
ILS SONT MORTS POUR LA NATION !
Et pourtant la Nation ne leur rendra jamais hommage lors de cérémonies officielles.
ILS SONT MORTS POUR LA NATION !
Et pourtant leurs enfants ne seront pas reconnus « Pupille de la Nation »
Soutenez cette demande en :
- Motivant le député de votre circonscription à appuyer la demande de Christophe NAEGELEN, député de la nation
- Motivant la présidence de votre association (anciens combattants, amicales...) de rejoindre et de signer une demande conjointe de soutien qui sera adressée à la Présidence de l'Assemblée Nationale.
PROPOSITION DE LOI :
visant à octroyer le statut de « mort pour le service de la Nation » aux militaires décédés en exercice, (Renvoyée à la commission de la défense nationale et des forces armées, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
présentée par Mesdames et Messieurs Christophe NAEGELEN, Sophie AUCONIE, Pierre-Yves BOURNAZEL, Guy BRICOUT, Paul CHRISTOPHE, Stéphane DEMILLY, Frédérique DUMAS, Agnès FIRMIN LE BODO, Meyer HABIB, Jean-Christophe LAGARDE, Vincent LEDOUX, Lise MAGNIER, Pierre MOREL-À-L’HUISSIER, NicoleSANQUER, Michel ZUMKELLER, Joachim SON-FORGET, Laurent GARCIA, Denis MASSÉGLIA, Jean-Paul LECOQ, Robin REDA, Sylvain BRIAL, Jean-Louis THIÉRIOT, Mansour KAMARDINE, Sébastien NADOT, Jean-Michel FAUVERGUE, Jean-Luc LAGLEIZE, Patricia GALLERNEAU, Jacques CATTIN, Rodrigue KOKOUENDO, Olivier DASSAULT, Marie-France LORHO, Ludovic PAJOT, Jean-Luc REITZER, Bastien LACHAUD, Nicolas FORISSIER, Paul-André COLOMBANI, Bérengère POLETTI, Louis ALIOT, Émilie BONNIVARD, Alexis CORBIÈRE, Arnaud VIALA, Emmanuelle MÉNARD, Olivier DAMAISIN, Laurence TRASTOUR-ISNART, Antoine HERTH, Adrien QUATENNENS, Caroline FIAT, Mohamed LAQHILA, Jean-Marie FIÉVET, Sabine RUBIN, Bernard BROCHAND, Gilles LURTON, Annie CHAPELIER, Jean-Pierre CUBERTAFON, Jean-Carles GRELIER, Éric DIARD, Véronique LOUWAGIE, Éric PAUGET, Vincent ROLLAND,
Députés.
MESDAMES, MESSIEURS,
La mention « Mort pour le service de la Nation » a été créée par l’article 12 de la loi n° 2012-1432 du 21 décembre 2012 relative à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme. L’attribution de cette mention permet notamment, conformément aux dispositions des articles L. 513-1 et R. 513-1 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre, de rendre hommage aux militaires ou agents publics tués en service ou en raison de leur qualité et dont le décès résulte de l’acte volontaire d’un tiers.
Le décret n° 2016-331 du 18 mars 2016 a confirmé que le décès du militaire ou de l’agent public doit être « obligatoirement causé par l’acte volontaire d’un tiers », ou être dû à « l’accomplissement de ses fonctions dans des circonstances exceptionnelles ».
Ces conditions restreignent l’octroi du statut en excluant bon nombre de cas.
Selon le Gouvernement, au regard des conditions requises ci-dessus mentionnées, les militaires décédés accidentellement lors d’un exercice de préparation opérationnelle, qui méritent toute la considération de la Nation, n’ont pas vocation à se voir décerner cette mention.
Pourtant, la mission de préparation est exigeante, sans concession et vise à maîtriser les différents savoir-faire avec un caractère plus poussé et plus risqué que l’entraînement traditionnel. En effet, l’évolution du contexte d’engagement sur certains théâtres de projection conduit à aménager la mise en condition au plus près des conditions réelles.
Malheureusement des accidents parfois mortels surviennent lors de ces préparations par le fait des armes, systèmes d’armes et situations extrêmes.
La mort d’un serviteur de la Nation dans des conditions extrêmes de service, de préparation à la guerre et de situations opérationnelles difficiles ne demande-t-elle pas la solidarité nationale, la reconnaissance et le soutien de l’État ?
Les familles de victimes souhaitent que l’on puisse reconnaître la mention « Mort pour le service de la Nation » notamment pour que leur enfant puisse être pupille de la Nation.
C’est le sens de la présente proposition de loi.
Mesdames et Messieurs, suite à cet article, contacterez-vous vos élus politiques ???
(Article fait par Carole Boudier, source : change.org)
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