Association des anciens combattants du canton de Gavray-Section de Gavray

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Mali : 13 militaires français meurent lors d’un accident de combat



Lors d'une opération de combat, un accident entre deux hélicoptères a causé l'un des plus lourds bilans humains pour l'armée française depuis l'attentat du Drakkar, à Beyrouth, en 1983.

Cliquer sur la vidéo et lire l'article au son d'un chant qui rend hommage à nos Frères d'Armes :




- Capitaine Nicolas Mégard du 5è Régiment d'Hélicoptère de Combat de Pau


- Capitaine Benjamin Gireud du 5è Régiment d'Hélicoptère de Combat de Pau


- Capitaine Clément Frisonroche du 5è Régiment d'Hélicoptère de Combat de Pau


- Lieutenant Alex Morisse du 5è Régiment d'Hélicoptère de Combat de Pau


- Lieutenant Pierre Bockel du 5è Régiment d'Hélicoptère de Combat de Pau


- Adjudant-Chef Julien Carette du 5è Régiment d'Hélicoptère de Combat de Pau


- Brigadier-Chef Romain Salles De St-Paul du 5è Régiment d'Hélicoptère de Combat de Pau


- Capitaine Romain Chomel De Jarnieu du 4è Régiment de Chasseurs de Gap


- Maréchal des Logis-Chef Alexandre Protin du 4è Régiment de Chasseurs de Gap


- Maréchal des logis Antoine Serre du 4è Régiment de Chasseurs de Gap


- Maréchal des logis Valentin Duval du 4è Régiment de Chasseurs de Gap


- Maréchal des logis-chef Jérémy Leuse du 93è Régiment d'Artillerie de Montagne de Varces


- Sergent-chef Andreï Jouk du 2è Régiment Etranger de Génie de St-Christol


Les pertes sont particulièrement lourdes. Lundi 25 novembre, peu avant 20 heures, heure française, un accident entre deux hélicoptères de l’armée française, un Tigre et un Cougar, a causé la mort au cours d’une opération de combat de treize militaires engagés au Mali dans la région du Liptako. Cet incident est le plus meurtrier depuis que la France est présente au Sahel dans le cadre de l'opération Serval, puis de l’opération Barkhane.
Dans son communiqué, mardi matin, le chef de l’État Emmanuel Macron a «salué le courage des militaires français engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission». Il a adressé ses condoléances aux familles.

Les six officiers, les six sous-officiers et le caporal-chef décédés lundi soir s’ajoutent aux 28 autres soldats morts au Sahel depuis 2013.
Ces hommes étaient issus du :
5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau




4e Régiment de chasseurs de Gap



93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces


2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol.



«Selon toute vraisemblance, un abordage entre les deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident», a expliqué l’état-major des Armées mardi matin.
Les hélicoptères «participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane qui étaient au contact de groupes armés terroristes». L’opération se déroule encore, malgré l’accident.

«Engagés au sol depuis quelques jours, les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos.
Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000», a poursuivi l’état-major des Armées dans un exercice de transparence sur l’accident.


Un hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission, a alors été engagé pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer «l’extraction immédiate» d’un élément au sol.


«Vers 19h40, pendant la manœuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi, l’hélicoptère Cougar et un Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre. Aucun des militaires embarqués n’a survécu», a poursuivi l’état-major.
La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour connaître les raisons précises du drame. Il s’agit de l’incident le plus meurtrier pour les troupes françaises depuis le début des opérations Serval et Barkhane.


Si des accidents peuvent survenir sur le terrain, ils causent rarement autant de victimes. Le terrain difficile comme la fatigue sont autant de menaces pour des soldats surmenés. Depuis 2013, six militaires ont ainsi été victimes d’accident de la route ou de tirs fratricides. Sur le terrain, les terroristes djihadistes demeurent toutefois la principale menace.

A l’aide d’engins explosifs improvisés, de véhicules suicides ou lors d’attaques «complexes», ils mènent une stratégie de harcèlement contre l’armée français et les armées locales.
Avec le début de la saison sèche, les opérations redoublent sur le terrain.


"Au combat tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n'abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes."

(aricle fait par Carole Boudier, source : "le Figaro")

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