Association des anciens combattants du canton de Gavray-Section de Gavray

Association des anciens combattants du canton de Gavray-Section de Gavray

Cérémonie du 8 mai 2020 pendant le confinement national

De gauche à droite : 1er plan : J. Bidot, J.C. Heurtaux, G. Nicolle, L. Briens (Président des Anciens Combattants du Canton), G. Vimond (Vice-Président et porte-drapeau), F. Depuydt (Vice-Président des Anciens Combattants du Canton)
2nd plan : M. Canu, M. Lecuirot
 
C'est habituellement la plus suivie des cérémonies à Gavray. La commémoration des 75 ans du retour de la liberté en France a dû plier devant les restrictions sanitaires.

Ils étaient donc neuf, un porte-drapeau, le Président et le Vice-Président des Anciens Combattants du Canton de Gavray et six élus (dont le maire sortant et le maire entrant) pour faire honneur à cet évènement historique.

A Gavray, alignés, à un mètre d'écart les uns des autres, les autorités locales se sont rassemblées face au monument aux morts.

De gauche à droite : J. Bidot, J.C. Heurtaux, Mr Lecuirot, G. Nicolle, Louis Briens, S. Lecomte, G. Vimond (porte-drapeau) et François Depuydt

En ce jour de commémoration particulier et en présence d'un porte-drapeau (Gérard Vimond) , de Louis Briens (Président) et de François Depuydt (Vice-Président), le Maire sortant (Mr Nicolle) a pris la parole. Une fois le dépôt de gerbes effectué, une minute de silence a été observée.


Sur décision du Maire sortant (suivant les directives du Préfet de la Manche), la Marseillaise "a capella" n'a pas été chantonné et chacun est retourné en confinement, à domicile.

La liberté retrouvée il y a 75 ans n'a pas été fêtée comme il se doit ... à cause d'une "pandémie mondiale" ... donc je me devais de faire un article qui sortait de l'ordinaire ...


8 MAI 1945

 Fin de la guerre en Europe



La Seconde Guerre mondiale se termine officiellement en Europe le 8 mai 1945, à 23h01 (heure allemande), au lendemain de la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie, signée le 7 mai à Reims.


Elle laisse un bilan sans équivalent dans l'Histoire avec plus de cinquante millions de morts militaires et majoritairement civils (400.000 Américains, autant de Britanniques, 600.000 Français, huit millions d'Allemands, dix à vingt millions de Soviétiques etc).

Capitulation du IIIe Reich à Berlin : les plénipotentiaires allemands (le général Hans Juergen Stumpff, commandant en chef de la Luftwaffe, le maréchal Wilhelm Keitel, chef d'état-major de la Wehrmacht, l'amiral Hans Georg Von Friedebourg, Kriegsmarine, source : ECPAD)
Défaite totale de l'Allemagne nazie.

Le tournant de la guerre s'est produit lors de la bataille d'El-Alamein, en octobre 1942.

À partir de cette date, les armées allemandes subissent défaite sur défaite et reculent sur tous les fronts. En février 1945, Dresde est écrasée sous les bombes. La jonction des troupes soviétiques et anglo-américaines a lieu le 25 avril 1945 au milieu de l'Allemagne, sur l'Elbe.

Le 30 avril, le suicide de Hitler, terré dans son bunker de Berlin avec son dernier carré de fidèles, sonne le glas des espoirs allemands.

Il revient à son successeur, l'amiral Dönitz, de demander la cessation des combats aux puissances alliées. Celui-ci envoie le général Alfred Jodl, chef d'état-major de la Wehrmacht, à Reims, au quartier général des forces alliées du général Dwight Eisenhower.

 Signature de la capitulation à Reims (7 mai).


Capitulation du IIIe Reich à Reims : on voit de dos le général Alfred JodlLe général Alfred Jodl signe dans la nuit du 6 au 7 mai, à 2h41 du matin, la capitulation sans condition de l'Allemagne. Quelques mois plus tard, il sera condamné à mort par le Tribunal de Nuremberg pour avoir contresigné des ordres d'exécution d'otages ou de prisonniers.

Le chef d'état-major du général Eisenhower, commandant suprême des Alliés, et le général soviétique Ivan Sousloparov signent l'acte de capitulation au nom des vainqueurs. Le général français François Sevez, chef d'état-major du général de Gaulle, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.


La cessation des combats est fixée au lendemain 8 mai, à 23h 01.

Ratification de la capitulation à Berlin (8 mai)

Pour Staline, il ne suffit pas que la capitulation ait été signée à Reims, dans la zone occupée par les Anglo-Saxons. Il faut aussi qu'elle soit ratifiée à Berlin, au coeur du IIIe Reich, et accessoirement dans la zone d'occupation soviétique.


Bien que la France se fût officiellement retirée de la guerre avec l'armistice du 22 juin 1940, le gouvernement du général de Gaulle obtient de Staline de se faire représenter par le chef de la 1ère armée française, le général Jean de Lattre de Tassigny.

Cette formalité se tient au quartier général des forces soviétiques, sous la présidence du maréchal Gueorgui Joukov. Après que le maréchal Wilhelm Keitel, chef d'état-major de la Wehrmacht, a signé les protocoles de la capitulation, la délégation allemande est poussée vers la sortie et les vainqueurs donnent libre cours à leur joie dans un banquet qui se prolonge jusqu'au matin.

NB : la ratification de la capitulation à Berlin ayant été enregistrée en URSS le lendemain, à 00h01 (heure de Moscou), c'est le 9 mai que, depuis lors, Soviétiques et Russes commémorent leur victoire dans la « Grande Guerre patriotique ».

La capitulation n'est pas la paix.

Les chefs d'État et de gouvernement alliés, dont le général de Gaulle, peuvent annoncer simultanément sur les radios la cessation officielle des hostilités en Europe.



Mais malgré la capitulation de l'Allemagne nazie, son allié le Japon poursuit un combat désespéré contre les Américains dans l'océan Pacifique.


Il faudra les deux explosions atomiques de Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, pour le contraindre à capituler, près de quatre mois après l'Allemagne.


Hiroshima
 
N'oubliez jamais et restez fidèle à vos valeurs quelque soit le combat !! (Semper Fi)


(Source : OPEX 360)
Article fait par Carole Boudier




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